La dérive totalitaire hongroise

La Hongrie n’est officiellement plus un état de droit. Cela fait déjà quelques années que les dérives populistes et autoritaristes du très droitier gouvernement de Viktor Orban inquiétaient, mais il n’a désormais plus de garde-fou depuis le 11 mars dernier. La Cour constitutionnelle avait retoqué certaines des réformes les plus contestées ; lundi dernier, le Parlement a voté un amendement qui rogne ses pouvoirs, impose une loi très restrictive de la famille, supprime l’autonomie des Universités, criminalise les sans abris et met la culture sous haute surveillance. État des lieux avec Márton GULYÁS, secrétaire général du théâtre Kretakor dirigé par Arpad Schilling, coordonnateur de Humàn Platform, mouvement qui organisait avec d’autres ONG, syndicats et associations une manifestation de protestation samedi 9 mars dernier.

mediapart

This entry was posted in contexte social, FR. Bookmark the permalink.